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Camp de ski – JOUR 5

Voici encore quelques photos du dernier jour du camp. En ce vendredi matin, il a fallu finir de plier bagages (plus facile à faire pour certains que pour d’autres “C’est à qui cette chaussette ?”), défaire la literie, vider les chambres avant de partir skier encore quelques heures. Les pistes de Saas-Almagell sont moins enneigées, on le voit sur les photos, mais c’est quand même chouette de retrouver cette petite station familiale.

Au retour du ski, tout le monde s’est changé pour le voyage, on a attaché les skis et on a chargé le minibus…

On a pu dire merci à la patronne du lieu de nous avoir permis de dîner à l’intérieur, au chaud. Elle nous a remercié d’être venus dans sa maison de vacances et nous a souhaité un bon retour chez nous.

Les chaussons aux légumes ont réchauffé les estomacs, et puis, on a pu déguster du salami gracieusement offert par la boucherie Stadelmann à Cornol (là où on a acheté la viande du camp), et puis on a fini les derniers desserts amenés par les parents…

Une fois les ventres pleins, chacun est retourné vers son moyen de transport de retour. Merci à Fabien d’avoir accepté de conduire le minibus ! S’il avait fallu porter tout le matériel, nous n’aurions pas pu prendre les transports publics. Là, voyager avec un petit sac à dos, c’était vraiment la classe !

Dans le train de Viège à Berne, nous avons partagé un wagon réservé avec une classe secondaire bernoise qui rentrait aussi d’un camp de ski. Il y a eu une bonne ambiance, après que chaque bout de train se soit observé avec une “longue-vue” en papier, ces grands ont chanté, tout le wagon les a applaudis, ils ont essayé de parler en français, puis on s’est chacun dit au revoir dans la langue de l’autre, nous en allemand et eux en français.

Nous nous sommes dit qu’il y avait vraiment beaucoup d’avantages à voyager avec les transports en commun. La cerise sur le gâteau, ça a été que durant la dernière portion du trajet qui nous conduisait à Courgenay, les élèves ont fait la connaissance d’un voyageur grec avec lequel ils ont pu tester leurs compétences langagières en anglais.

Voilà, à l’heure où je mets la touche finale à ce petit récit des aventures montagnardes de nos chères têtes blondes, chacun a retrouvé ses pénates et reprend gentiment pied dans son quotidien, mais avec dans la tête et dans le coeur une foule de souvenirs fantastiques !

Merci aux accompagnants qui ont encadré ces joyeux drilles de manière bienveillante, que ce soit pour leur mitonner de bons petits plats, pour les guider dans leur apprentissage du ski ou animer et gérer la vie sociale au chalet.

Merci aux élèves qui se sont montrés sous leur meilleur jour, il a fait bon avec eux ! Ils ont su s’adapter à la vie en groupe et rester dans les limites, avec juste ce qu’il faut de coups de fou et de drôles d’idées pour pimenter le camp, sans exagérer. Et ils ont montrés d’autres facettes de leur personnalité qui les rendent encore plus attachants.

MERCI A TOUTE CETTE EQUIPE POUR CE FABULEUX CAMP !

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Camp de ski – JOUR 4, sur un air de disco

C’était la fête ce soir. Tout d’abord au niveau gustatif car nous avons eu droit à un menu de fête pour ce dernier souper de camp :

En entrée : soupe de brocolis

Plat principal : salade de concombre et salade mêlée avec lasagnes maison

Dessert : parfait glacé à la cannelle maison fabriqué sur place, avec les cookies des parents

C’était aussi la fête car le dernier soir, roulement de tambours, c’est SOIREE DISCO !

Quelle ambiance ! Tout le monde s’y est mis pour le jeu du balai, la chenille, le pogo, la macarena, toutes sortes de styles musicaux (même les slows, mais là, chut, motus et bouche cousue).

On a tellement chauffé la salle que le sol était tout glissant et les fenêtres embuées ! On a dû arrêter la musique, les sauts et autres applaudissements et cris car un voisin s’est plaint du bruit… du coup, on a baissé le volume et l’intensité de nos mouvements et on a fini la soirée plus tranquillement, ce qui n’était pas si mal avant de monter se coucher.

Là, ça papote encore dans les chambres, c’est qu’il faut un certain temps pour redescendre de toutes ces émotions. Allez, dernière nuit à la montagne et on vous rend vos petits 😉

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Camp de ski – JOUR 4

Deuxième jour à Saas-Fee, la routine du matin est bien huilée, on a pu se lever dix minutes plus tard. Ce n’est pas grand chose mais c’est déjà ça. Toutefois, c’est encore trop tôt pour Isée, Quentin et Jules… et les autres, qui avaient un peu les yeux collés au réveil ! Après le déjeuner, ça va déjà mieux, on peut envisager la suite sereinement.

Le groupe réfectoire en action qui remet tout en ordre avant d’aller se préparer pour le ski :

Quelques clichés des pistes :

Une super journée de ski, la neige était bonne, les élèves motivés, il y avait une chouette ambiance dans les groupes, un bon pique-nique (sandwichs au jambon et à la charcuterie avec du pain fait maison, muffin à la banane, pomme et Capri-Sun multivitaminé !), du soleil même s’il était parfois un peu voilé (c’est mieux pour les coups de soleil finalement, voyons le positif), des paysages à couper le souffle. Et à l’heure où je vous écris, tous les élèves sont dans le ski-bus en train de revenir au chalet et ils sont en pleine forme !

Bon, hihi ! la neige au fond des pistes de Saas-Fee, c’est plutôt de la soupe ! “Un rêve, ski alpin et nautique” commente Christophe 😉

Et au chalet, un goûter attend les élèves. Merci aux parents qui ont concocté des pâtisseries, elles font des heureux !

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Camp de ski – JOUR 3, petit clin d’oeil du soir

Alors là, c’est la première année que TOUS les élèves aiment la fondue ! Oui ! Et donc, ce soir, c’était la fête dans tous les estomacs ! La directrice met la main à la pâte, je dirais même plus, elle met la spatule dans le caquelon !

Plusieurs élèves ont dit que c’était la meilleure fondue qu’ils aient mangée de leur vie et ont voulu savoir d’où elle venait (ne soyez pas étonnés si vos enfants vous demandent d’acheter de la fondue à la Migros après le camp 😉 !).

Et ensuite, les tâches d’utilité commune (un clin d’oeil de l’équipe sanitaire ce soir) qui était à fond :

Le salon, un endroit convivial pour attendre, discuter et recevoir les consignes de la soirée ! Regardez bien les enfants sur cette photo, c’est avant qu’ils aient dix minutes pour aller mettre leur déguisement…

Et ensuite, ils sont redescendus ainsi :

Ils ont été répartis en quatre groupes avec la consigne de créer une sainette théâtrale en suivant deux contraintes : utiliser quatre chaises et que l’histoire ait lieu à Saas-Almagell, Saas-Fee ou au moins à la montagne. Voici des photos de leur préparation :

Et quelques photos de leur présentation devant le public du chalet :

Et pour terminer, une scène en groupe improvisée :

Très beaux spectacles ! Merci à tous ces acteurs en herbe qui se sont bien amusés et qui nous ont bien amusés ! Nous avons ensuite fini la soirée au salon (imaginez la photo précédente, mais avec toutes les personnes déguisées). Chacun a dit quelque chose qu’il/elle a aimé dans la journée ou celle d’hier, puis on a tous chanté le Vieux Chalet avant d’aller se coucher “Là haut, sur la montagne, l’était un vieux chalet…”

A demain pour la suite des aventures de la classe 7-8P dans la vallée de Saas…

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Camp de ski – JOUR 3

Ah ah, jour spécial, réjouissons-nous ! Aujourd’hui, on va à Saas-Fee ! Du coup, on se réveille dix minutes avant, histoire d’être à l’heure pour le Skibus… Après le déjeuner, chacun fait sa tâche puis monte se laver les dents, se tartine généreusement la face de crème solaire, fait son lit, met un peu d’ordre dans ses affaires (qui, à l’insu de son plein gré, traînent çà et là dans la chambre 😉 ) et finit de s’habiller pour le ski. On prépare les sacs de pique-nique, on remplit les gourdes, on prend ses affaires de ski (c’est la routine maintenant, plus personne n’oublie ses gants ou son casque dans la chambre), rajoute une carte de transport dans sa veste de ski et on se donne rendez-vous devant le chalet ! Les moniteurs rassemblent leurs élèves telles de poules qui ouvrent leurs ailes en caquetant “J’en ai cinq, où est Amalia ?” “Elle arrive, elle était à la vaisselle et ils viennent de finir”. Quand le compte est bon, c’est parti, direction la Dorfplatz où une navette a été spécialement réservée pour nous conduire jusqu’à Saas-Fee !

Un écureuil vient nous dire bonjour pendant le petit déjeuner…

Arrivés au sommet, il y a du soleil ! Une belle journée de ski s’annonce !

C’est chouette ! La maîtresse Mélina nous rejoint à midi pour finir le camp avec nous !

Pique-nique dans une salle de Morenia, une pause qui fait du bien. La table des élèves:

Et la table des moniteurs :

Tout le monde est rentré content, en choisissant de descendre en benne ou à ski, selon le stock d’énergie à disposition en fin de journée. Et tous les élèves sont arrivés entiers à 17h00 au chalet. Ils ont fait de beaux progrès ! Bravo à eux !

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Camp de ski – JOUR 2, petit message du soir

Tout est calme dans les étages… Les élèves roupillent et on comprend leur fatigue. Ça tient en deux mots : ski et Eisstock.

Voici déjà quelques photos de ski du jour, sur les pistes de Saas-Almagell :

Comme vous pouvez le constater sur ces photos, le soleil est resté timidement derrière les nuages aujourd’hui, ce qui n’a pas empêché les élèves de skier toute la journée. En fin d’après-midi, c’était un peu de la soupe mais personne ne s’en est plaint ! L’état d’esprit est très positif !

Après la douche, petite virée au village pour aller au magasin de souvenirs. Un peu d’allemand pour communiquer et de math pour compter s’il y a assez d’argent dans le porte-monnaie pour s’offrir une peluche et trois cartes postales. Et puis parfois, zut, il manque quelques pièces pour acheter les timbres !

Et après un risotto qui a bien fait rire les plus jeunes (les tomates séchés faisaient penser à autre chose que des tomates séchées), de la salade verte et un dessert de crème au chocolat (l’équipe jaune a pu en avoir une double dose), on s’est équipés et on est sorti pour prendre le bus direction Saas-Grund. Là, on est passé dans l’ancien village pour atteindre la patinoire.

Tournoi de Eisstock (pétanque sur glace) :

Bravo à l’équipe de Joan, Jules et Stéphanie qui a gagné le tournoi !

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Camp de ski – JOUR 2, clin d’oeil du matin

Mardi matin, l’empereur. sa femme et le p’tit prince… Ah non, ça c’est une autre chanson 😉 Mardi matin, le soleil se lève sur Saas-Almagell mais est légèrement voilé. Les paupières s’ouvrent (plus facilement chez certains que chez d’autres)… et oui, la nuit a été un peu plus courte qu’à la maison ! La veille au soir, l’étage des filles résonnait de discussions animées, qui peu à peu se sont calmées puis Morphée a fait son oeuvre. A l’étage des garçons, l’excitation était plus difficile à canaliser. Après quelques confiscations de lampes de poches et autres ampoules, le sommeil a fini par gagner les troupes et le calme régnait dans les étages avant de passer au jour suivant.

Les cuisinières se sont levées aux aurores pour prépare le p’tit déj !
Le buffet est ouvert ! Il y en a pour tous les goûts !
Et le choix des boissons, chaudes, froides, vitaminées, de quoi bien démarrer la journée !

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Camp de ski – JOUR 1, clin d’oeil du soir

Après le souper, de délicieux spaghettis carbonara (les élèves ont bien de l’appétit, toutes les casseroles ont été vidées) et un dessert à la banane (qui nous l’a donnée), les élèves ont fait leur tâche d’utilité commune, puis se sont installés au salon pour papoter en attendant que l’activité du soir soit prête.

Première soirée, défis par groupe. Agilité, rapidité, collaboration, réflexion, force, il fallait user de tout pour être les champions ! C’est finalement l’équipe des jaunes qui a gagné haut la main et pourra avoir une double ration de dessert le lendemain !

Et après tant de sport et d’émotion, on a fait un moment calme au salon, petit conseil de classe où chacun a pu dire le moment qu’il a préféré dans cette première journée. Le trajet en train, découvrir le chalet, faire du ski pour la première fois, les jeux… Et on a chanté “Le vieux chalet” avant d’aller se coucher !

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L’inspiration du Chêne

Après un travail sur la poésie de Jean de la Fontaine “Le Chêne et le Roseau”, puis sur différents styles poétiques, les élèves de 7-8P se sont essayés à l’art de la rime et du langage si particulier de la poésie. Les meilleures productions ont été sélectionnées pour être publiées dans le numéro de décembre du Journal LaBaroche.

Poèmes de la classe 7-8P de Charmoille pour l’article sur les chênes

Grand arbre

beaucoup d’écorce

automne

odeur feuillage

le chêne est beau

joyeux

plein de couleurs

et vie en forêt

(Cloé Chapuis) 

Avez-vous vu le petit chêne

qui pousse dans la grande plaine ?

Avez-vous vu le sanglier

qui boit du coca dans le pré ?

Avez-vous vu les écureuils

qui ont des ailes avec des feuilles ?

Avez-vous vu le gros lapin

fonçant dans le très grand sapin ?

Avez-vous vu le beau renard

qui va entrer dans l’étroit car ?

Mais moi, m’avez-vous bien vu, moi

que personne jamais ne croit ?

(Livio Rabeantoandro, d’après un poème de Maurice Carême) 

Il était si grand, si beau

si vieux

le Chêne Millénaire

(Tristan Grélat) 

Sur un chêne

dans ses branches

relaxé par ses feuilles

(Quentin Gindrat)

Le vieux chêne, un jour, dit au petit :

« Tu veux savoir comment j’ai fait pour être grand et beau ? »

Le petit chêne voulait bien savoir.

« Alors, je vais te raconter mon histoire. »

Pendant que le vieux chêne racontait

Le petit, lui, grandissait.

Jusqu’à devenir un beau et grand chêne.

Une tempête arriva.

La dernière chose que dit le vieux chêne :

« Fais pareil avec les plus petits chênes. »

et il s’éteignit.

(Amalia Vifian) 

Je suis puissant

Et suis charmant.

J’ai beaucoup de racines

et plein de copines.

Je me sens observé

Et me sens comblé.

Mais quand le vent souffle, je peux être déraciné.

Ma foi, c’est la vie.

(Emma Lorentz) 

Un chêne qui fait tomber ses glands

un écureuil en prend

et retourne dans sa maison

L’écureuil dit : « Merci, le chêne ! » 

« De rien, jeune animal. »

(Pierre-Alexandre Mettraux)

Je vois la forêt qui danse

Je vois les champignons

Des russules en-dessous du chêne

L’arbre est très très vieux

Il est le bienvenu

Ce chêne, c’est la nature

La forêt l’aime très fort.

(Jules Périat)

Dans une forêt colorée

On peut tout inventer.

Feuille, feuille d’automne

tombe sur le sol

le sol humide et tout coloré

avec ces feuilles tombées.

Puis un renard

sortit de nul part

avec son pelage orangé

comme le coucher de soleil

et un peu de blanc

comme des flocons de neige.

Au pied d’un chêne magnifique

il alla se coucher.

(Daniela Vuillaume) 

– Un jour, tu seras comme moi, dit le vieux chêne au petit

– Est-ce vrai ?

– Oui, c’est vrai.

– Mais comment être aussi grand que toi ?

– Tu devras vieillir, grandir, souffrir mais tu seras un héros, comme moi.

– Un héros ? J’ai hâte. 

(Yara Peirera)

L’automne est arrivé

Les feuilles sont tombées

Les animaux se cachent

C’est tout bientôt la chasse.

(Stéphanie Poupon)

Petit reportage photo le lundi après-midi 8 novembre 2021, alors que les élèves de la classe de 7-8P de Charmoille avaient rendez-vous avec Lucienne Maître, la photographe du Journal LaBaroche. Les élèves ont pris la pose près d’un jeune chêne planté dans le cadre du 40ème anniversaire du canton du Jura, puis près d’un vénérable ancêtre.

L’après-midi s’est achevé avec un travail musical en plein air, sur une adaptation de la fable par les Cowboys Fringuants, “Chêne et Roseau”, que les élèves ont interprétés en spam.

Et sur le chemin du retour, certains élèves se sont rendus compte qu’il y avait des roseaux près de l’école, et qu’un roseau, ça peut être très rigolo !

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Sortie pédagogique sur les ruines du château d’Asuel

Rien de tel que de découvrir l’histoire à travers les traces encore visibles qu’elle a laissées dans nos contrées. Le mardi 14 septembre 2021, les élèves de la classe de 7-8P de Charmoille ont eu la chance de pouvoir accéder aux ruines du château d’Asuel, après un accueil au musée de La Balance.

Les élèves étaient répartis en groupe d’après les thématiques qu’ils avaient choisies. Ils ont préparé le sujet d’un exposé qu’ils ont ensuite peaufiné en classe puis présenté devant leurs camarades.

Le château d’Asuel et son histoire
Le château d’Asuel, construit au XIIe siècle, a été la demeure de la famille du même nom qui était alors l’une des plus puissantes de la région. Il a été leur lieu de résidence entre le XIIe et le XVe siècle avant de tomber en ruines.
Qui sont les seigneurs d’Asuel ?
Au XIe siècle, Conon de Montfaucon fonde le château du même nom en Bourgogne voisine. L’un de ses fils, Hugues de Montfaucon-Charmoille, est la souche de la Maison d’Asuel. Celui-ci est le co-fondateur de l’abbaye de Lucelle avec ses deux frères en 1124. Ce sont ses fils, notamment Bourcard Ier et Henri Ier d’Asuel qui reprennent le château fondé probablement entre 1130 et 1140. La famille d’Asuel va ensuite se perpétuer jusqu’à la fin du XVe siècle avec la mort de Jean-Lutolde sans héritier mâle en 1479. Les archives de l’époque
nous permettent de connaître quelques éléments de la vie de certains des seigneurs d’Asuel.
Le château d’Asuel dans la tourmente !
Le château d’Asuel, lieu de demeure de la famille du même nom, a connu plusieurs épisodes de violence au cours de son histoire, comme peuvent en témoigner certains vestiges archéologiques et quelques archives écrites. Tremblement de terre, incendie, siège et attaques : il n’a pas été épargné au cours des trois siècles durant lesquels il a connu une activité !
Des objets qui témoignent de la vie quotidienne des seigneurs d’Asuel
On a retrouver des céramiques qui témoignent de l’aspect culinaire et du mobilier métallique nous en apprennd plus sur la vie quotidienne au château.
Comment gérer l’approvisionnement en eau dans un château ?
L’approvisionnement en eau est un enjeu majeur de la survie d’un château à l’époque médiévale. Si cet aspect doit être pris en compte au moment du choix du site d’implantation, il est parfois relégué au second plan au profit de l’aspect défensif. N’ayant pas toujours de source d’eau à proximité ou de possibilité de creuser un puits, il faut recourir à d’autres moyens de captation hydraulique.
La chapelle castrale Saint-Nicolas
Quasiment au centre de la colline se trouve un éperon rocheux sur lequel prenait anciennement place la chapelle du château d’Asuel. En plus des vestiges archéologiques, cette chapelle est aussi mentionnée dans des archives du XIIIe siècle qui nous apprennent qu’elle était dédiée à Saint-Nicolas et que sur son autel étaient signés les documents importants. Malgré ses dimensions très réduites, elle était le lieu de tous les événements religieux qui rythmaient la vie au château.
Contes et légendes du château d’Asuel
Les châteaux du Jura sont souvent entourés de légendes mystérieuses qui se transmettent par la tradition orale depuis plusieurs siècles et le château d’Asuel ne fait pas exception. Ces récits folkloriques se sont parfois conservés jusqu’à nous parvenir, comme c’est le cas pour les quatre légendes concernant le château d’Asuel : la dame blanche et son chevalier, la brebis noire d’Asuel, le violoniste fantôme dans la suit de No¨el et la femme qui chantait dans les batailles.

Un grand merci à M. Jacques Bourquard qui nous a permis l’accès au site et a participé à la visite, ainsi qu’à l’archéologue cantonale qui a montré aux élèves des objets trouvés lors des fouilles et présentés lors des “Journées du Patrimoine”.

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14 janvier 2021 – Les élèves de 7 et 8P reçoivent un cadeau !

L’initiative sports de neige Suisse, GoSnow, est une association à but non lucratif qui encourage les enfants et les jeunes à pratiquer les sports de neige. Depuis quelques années, le cercle scolaire de La Baroche passe par GoSnow pour organiser son camp de ski annuel. Le chalet à Saas-Almagell était déjà réservé pour mars 2021 mais il a fallu suivre les directives cantonales d’octobre 2020 et tout annuler. Toutefois, toutes les écoles qui avaient réservé leur camp ont reçu un petit cadeau de consolation pour leurs élèves sous la forme d’un bonnet, offert par Raiffeisen qui est un partenaire de l’association. La distribution a eu lieu alors que la pluie du début d’après-midi se transformait en neige, un petit clin d’oeil sous forme de flocons !
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Sur les traces des soldats durant la Grande Guerre

Voyage dans le temps, entre 1914 et 1918

Le mardi matin 27 octobre 2020, le jour vient à peine de poindre quand la classe de 8ème année de Charmoille est accueillie à la ferme du Largin par Jean-Denis Henzelin, un guide membre de l’Association des Amis du Km 0. Celui-ci accompagne les élèves jusqu’au poste d’observation suisse et à la fameuse borne 111. Là, il leur donne des explications très intéressantes sur la première Guerre mondiale et ses répercussions dans la région, avant de laisser la joyeuse bande partir à la découverte des vestiges suisses, allemands et français qui jalonnent ce sentier de 7,5 km. 

La borne du kilomètre zéro, qui porte le numéro 111. Photo prise en période de pandémie, les maîtresses et le guide portaient des masques et trois élèves étaient en quarantaine.
Photo (jdh)

Les élèves de la classe donnent leur avis 

La meilleure promenade

On est allé au km 0 avec ma classe. J’ai ai très bien aimé. Pourquoi j’ai aimé ? Parce que je me croyais dans la première Guerre. On a pu voir des bunkers détruits et reconstruits, on a pu passer dans une tranchée.

C’est très intéressant ! 

Adatte Erwan

Km0

J’ai adoré cette randonnée. J’aime bien avoir un guide qui m’explique beaucoup de choses, en particulier sur les sujets qui touchent l’histoire. C’était intéressant de découvrir le passé de la guerre entre l’Allemagne et la France : les bunkers, le pont, les tranchées, comment les familles de la guerre vivaient. J’ai beaucoup aimé écouter et marcher, en plus la forêt est très belle en octobre.

Marion

Absente pour cause de virus…

J`ai dû être enfermée pendant un petit temps à cause de ce coronavirus et la quarantaine m`a fait louper ce chouette événement ! Moi cette randonnée, ça me fait bien envie d’aller la découvrir, voir des vestiges de la guerre, en pleine nature. Mes copains me parlent de blockhaus ou de la Villa Agathe, dont je n’ai aucune idée. À quoi ça ressemble ? J’aimerais bien le voir de mes propres yeux ! 

Mylène Frauchiger Fleury

Le Km0 à Bonfol : découvrez la guerre

«Je trouve que c’est incroyable de se dire qu’on marche sur des traces des gens en guerre, qu’on va dans des bunkers et des tranchées de la première Guerre mondiale.»

Le Km0 est un endroit inimaginable ayant pour but de vous faire voyager dans le temps entre 1914 et 1918.

A cet endroit, il y a plein de vestiges de la première Guerre mondiale. 

Vous pouvez le rejoindre depuis la ferme du Largin à Bonfol, puis visiter un observatoire suisse et des vestiges allemands et français. 

Malheureusement, il n’y a qu’un vestige français que vous pourrez visitez, ¨La villa Agathe¨, car c’est le seul qui était fait en béton, sinon les Français construisaient en bois.

Si vous voulez apprendre plein de choses sur la première Guerre mondial, je vous conseille fortement d’aller le découvrir.

02.12.2020 Ethan Froidevaux

La grande randonnée

C’était au Largin à Bonfol.

Un guide nous a expliqué comment s’est passée la première Guerre mondiale. Nous avons observé beaucoup de bunkers, des tranchées et nous avons visité la Villa Agathe. Nous sommes passés sur un pont en fer et dessous il y avait beaucoup de déchets. Je vous incite à venir faire la randonnée du Km0.

Chloé Gindrat  4.12.2020
Dans les tranchées et les blockhaus

Sur les traces des soldats de la première Guerre mondiale

Mardi 27 octobre, nous sommes allés nous balader au Kilomètre 0, durant 7,5 kilomètres, on a pu observer des vestiges qui datent de la première Guerre mondiale.

On a pu marcher dans les tranchées ou les soldats marchaient et se cachaient pendant la guerre, c’était incroyable de se dire qu’on était sur les traces des soldats allemands ou français.

On a également pu visiter des blockhaus où se cachaient et se reposaient les soldats. A l’intérieur, c’est assez petit et il fait tout noir. Durant toute la balade, les chemins et tranchées étaient boueux, mais les militaires étaient obligés d’y attendre des jours et des jours. Ça devait être dur pour eux ! Ils étaient trempés et avaient froid et faim mais ils devaient quand même y rester pour surveiller. Tout ca pour dire que c’était une belle balade et qu’on a vraiment pu s’imaginer le quotidien des soldats pendant la guerre.

LOUANE GINDRAT 

Rapport Km.0

J’ai trouvé cette balade géniale ! D’ailleurs, si vous voulez un guide, n’hésitez pas à contacter M.Henzelin ! Il parle beaucoup mais il vous apprendra beaucoup de choses ! 😉 

Pendant cette randonnée, je me suis sentie comme un vrai soldat de la première Guerre mondiale. Les émotions se sont enchaînées… Je me suis vraiment imaginée comme si j’étais en train de jouer ma vie à la guerre ! Mais attention à la claustrophobie dans les bunkers. 🙂 

Olga

Promenade au Km0

En ce qui me concerne, je n’étais jamais allée aussi près des vestiges d’une guerre. C’est quand on est vraiment sur place qu’on se rend compte que la première Guerre Mondiale a vraiment été horrible ! Personnellement, j’ai appris beaucoup de choses.

Même si c’était il y a plus de 100 ans, il reste encore beaucoup de vestiges. Pendant la balade, j’ai ressenti du courage et du respect ! A part ça, le parcours est vraiment incroyable ! Parce que c’est quand même quelque chose, une guerre…

C’est une belle et longue balade mais qui en vaut vraiment la peine.

Imanie

Le sentier du Km0

Voilà, moi, je n’ai malheureusement pas pu aller au Km0 car j’étais en quarantaine à cause de ce fichu coronavirus. Mes camarades m’ont expliqué ce qu’ils avaient pu voir. Ils m’ont parlé des vestiges et surtout de la Villa Agathe, des tranchées et des blockhaus. En classe, on a beaucoup discuté du sujet du Km0 et de la première Guerre mondiale. Tout ça me donne envie de partager cette sortie avec ma famille à l’occasion. Ça a l’air chouette !

Hanaée Migy

 

La Villa Agathe

Les merveilles du Km0

Nous sommes allés au Km0. C’étais top en voyant ces vestiges ! C’est incroyable ! 

Nous sommes entrés dans des bunkers, des tranchées. Nous avons marché sur des ponts alors qu’il y a 100 ans, c’était la guerre.

Chloé Nagel 09/12/2020


HISTOIRE DE GERRE

Le parcours du kilomètre 0 est super bien, on peut voir des bunkers, des postes d’observation ,des tranchées, … . Nous avons eu des explications de M. Henzelin (notre guide). En plus, il y a des panneaux explicatifs. Il y en a 17 et c’est super bien. Du côté allemand, beaucoup de bunkers étaient faits avec du béton. En France, il y avait plus de constructions en bois.

En 1870, c’est l’Allemagne qui a gagné l’Alsace .

Mais en 1918, c’est la France qui l’a rempotée.

03.12.20

CHRIS PHEULPIN

La première Guerre mondiale

Le départ du Km0 est à la ferme du Largin, à Bonfol. Il y a 8 km et pas 0 km !

La première Guerre mondiale a éclaté en 1914 et s’est finie en 1918, du coup la guerre a duré 4 ans.

Nous avons vu des vestiges allemands , français et suisses, des tranchées et des bunkers. Je trouve que c’était cool.

4.12.20

Tristan RT.

Les bunkers de la première Guerre mondiale 

Le circuit du km0 se situe à Bonfol, dure environ 3h de balade et est très beau ! Il y a 1 casemate suisse, 1 bunker français , 15 blockhaus allemands et aussi plusieurs tranchées. C’était génial, on est entré dans presque tous les bunkers et l’on a aussi pu aller dans les tranchées. La villa Agathe est le seul blockhaus français construit en béton, donc la seule qui reste. Dans cette villa, il y a de nombreuse pièces, dont une avec un trou au plafond pour un lance-grenades. Le meilleur moment, c’était dans le dernier bunker allemand : il était énorme et sombre. Je me suis appuyé contre Chris en pensant que c’était une pierre, j’ai eu très peur. 

Sébastien Schaer  

Les vestiges de la première

Guerre mondiale

Le km0, c’est au Largin, vers Bonfol. Il y a des bunkers et des tranchées, en plus

on peut aller dedans. C’est très petit à quelques endroits. Là-bas, on peut se balader 

tranquillement, ça fait 8 km à peu près et en plus on peut regarder les vestiges de la 

première Guerre mondiale.

C. Sprunger 09.12.20 

A la découverte du km0

J’avais très envie d’aller au Km0 mais malheureusement, j’ai été confinée pendant deux semaines et demi. En entendant les autres en parler, ça m’a donné envie d’y aller avec ma famille. J’ai entendu qu’il y avait des panneaux, qu’on voyait bien les frontières et qu’il y a une magnifique vue. J’ai su que la première Guerre mondiale a commencé en 1914 et s’est finie en 1918.

Kamille
La ferme du Largin

La Grande Guerre

entre les « Boches et les Poilus »

Quand nous sommes arrivés au Largin, on commençait à voir des tranchées. En marchant, nous sommes arrivés à l’observatoire suisse et là, on aurait cru être à la guerre. On n’arrivait pas à se rendre compte que des gens s’étaient battus là où nous étions!

À chaque endroit, j’ai trouvé ça très intéressant ; j’ai appris beaucoup de choses sur la première Guerre mondiale. Je vous conseille fortement d’y aller, c’est un endroit à ne pas rater dans sa vie. Il faut savoir qu’il y a eu 10 millions de morts durant cette guerre. Et pour cela, il faut leur rendre hommage.

Esteban Studer 09.12.2020

Promenade au Km zéro

A Bonfol, il y a le Km zéro, une balade en faire en famille. Pour apprendre aux enfants comment était la première Guerre mondiale, comment vivaient les soldats. Visiter des blockhaus, voir des vestiges, se promener pendant 2 bonnes heures (ça fait sortir vos enfants) et leur expliquer comment vivaient leurs arrières-grands-parents, vous verrez, c’ est des moments de bonheur. Moi j’y suis allée, je vous dis, j’ai adoré visiter des bunkers avec mes camarades de classe, on a bien rigolé (surtout quand les garçons nous faisaient peur). On en a parlé en classe et tout le monde en rigolait.

Je vous conseille de le faire au moins une fois, c’est vraiment génial (je vous jure) et puis se promener, ça fait du bien. 

Charlotte Vifian
le 2 décembre 2020

Infos pratiques :

En partant de La Baroche en voiture, on peut atteindre la ferme du Largin par Miécourt, en passant par Courtavon puis en suivant un moment la direction de Pfetterhouse avant de bifurquer à gauche en direction de Bonfol. Le départ du sentier sera sur votre droite, entre la bifurcation et le village. 

  • LONGUEUR
  • 7,5 KM
    • MONTÉES | DESCENTES
  • 170 M | 170 M
    • DURÉE
  • 2 H 30
    • DIFFICULTE
  • AUCUNE

Depuis la gare de Bonfol, cette randonnée familiale qualifiée d’assez facile a une longueur de 13 km et dure environ 3h30.

Plan du sentier, avec les numéros des panneaux explicatifs. Les étoiles représentent les vestiges (bunkers et tranchées). 

Il n’y a pas de place de pique-nique entre les panneaux 14 et 18.

* C’est en 2008 que l’Association des Amis du Kilomètre 0 a été constituée, en prévision du 100e anniversaire du début de la première Guerre mondiale, dans le but de dresser l’inventaire et de dégager les vestiges qui se trouvaient encore sur les premiers kilomètres de la partie Sud du front Ouest. Le sentier a été inauguré le 20 juillet 2014. 

Des visites en groupe sont possibles sur annonce, une semaine à l’avance, en s’adressant à l’Office du tourisme de Porrentruy (tél 032 420 47 72, courriel info@juratourisme.ch) ou à Hervé de Weck, Rue Saint-Michel 7, 2900 Porrentruy (tél 079 564 69 92, courriel ). Vous pouvez aussi vous rendre sur le site internet de l’Association : http://www.amisdukmzero.com.

Cours à option

Marche d’automne aux Ebourbettes

8 octobre 2020

Nous avons profité d’un jeudi ensoleillé pour nous détendre (après les épreuves communes qui ont fait surchauffer les neurones) en allant marcher tous ensemble et pique-niquer dans la forêt. Les saucisses de Mont-Lucelle étaient excellentes, les parties de cache-cache rigolotes, les paysages aux teintes de début d’automne splendides, les discussions animées.

Nous nous sommes exercés à repérer le chemin sur la carte et à mesurer les kilomètres parcourus ! Chacun a pu marcher à son rythme, dans la bonne humeur. Un bon souvenir avant de partir en vacances !